Chants de coton
Pour ses dix ans le Field Hollers Band a décidé de nous emmener en voyage.
Si leur musique nous emmène toujours là-bas près du cousin diabolique du delta du Mississipi, leur gospel a cette année exploité au maximum la sensation visuelle.
Des effets scéniques timidement présent l’année dernière sont cette fois ci arrivés à une sorte de maturité. Pour prendre un exemple concret, l’entame du concert est faite de telle sorte que les personnes dans le public ne soient plus les simples spectateurs payants d’un show quelconque. C’est donc pour celà que l’on assiste à l’arrivée d’un choeur de gospel habillé comme vous ou moi (enfin quand nous portons des pantalons noirs) , qui s’installe sur le quai de gare sur lequel nous patientons déjà.
Plus tard arriveront les toges et les robes, mais aussi d’autres effets scéniques et vocaux (chants unisexes, dialogues soliste/orgue…). Lors d’une halte du train nous reviendrons même aux sources, grâce aux jeux de lumière recréants les vitraux d’une église.
En espérant que le train redémarre encore et encore et qu’avec les menues réparations nécessaires il palie au manque de rythme, d’énergie, qui lui a fait quelque peu défaut.
Oh elijahhhhhhhhh…
Euh, à l’an prochain, ou avant…